Adopter les comportements favorables à l’amélioration de la santé : application à l’obésité

Des données, pour la plupart issues d’études de cohortes prospectives ou de méta-analyse de ces études, montrent que les personnes en excès de poids sont plus susceptibles de se présenter avec un certain nombre de maladies et de problèmes de santé :

  • diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires, cancer (œsophage, pancréas, côlon-rectum, cancer du sein, endomètre, rein),
  • mais aussi arthrose, lithiase vésiculaire, reflux gastro-œsophagien, asthme, troubles respiratoires du sommeil, dépression, hépatopathie non alcoolique, maladie rénale, incontinence urinaire, et/ou troubles de la reproduction (Source HAS).

Mais se cantonner au médical ne suffit pas ! Envisager la prise en charge de l’obésité, c’est aussi interroger les dimensions sociale, culturelle, psychologique, etc…

Il est aisé de comprendre, au regard de ces données, l’enjeu majeur que représente la prévention (au mieux), l’accompagnement (au pire), du surpoids et de l’obésité dans notre société !

Face à ce problème de santé publique, les infirmier.e.s et les médecins traitants ont toute leur place, sous réserve d’investir la dimension de promotion de la santé de leur profession, dimension trop souvent négligée au profit d’une approche strictement curative des soins.

 

juin 21, 2020