Maîtriser la NGAP au regard des Avenants N°6 et N°8

A l’heure où le corps médical reconnait que 30% des actes pratiqués sont inutiles, il parait opportun d’étudier certains éléments du contexte sanitaire dans lequel s’épanouit l’offre de soins :

– Glissement et transferts de tâches amenant les professionnels à pratiquer des actes à la limite de leurs compétences ou dans des contextes de soins qui ne garantissent pas la qualité des soins ni la sécurité des patients ;

– Augmentation des contentieux en lien avec les accidents médicaux (l’Office National de l’Indemnisation des Accidents Médicaux a traité 30 000 dossiers en 10 ans) ;

– Diminution des durées de séjours hospitaliers et développement de la Réhabilitation Rapide Après Chirurgie (RRAC) ;

– enfin, Tarification à l’Activité (T2A) ou à l’Acte (NGAP) avec pour conséquence une tendance inflationniste de la production de soins.

Gérer les risques dans un tel contexte suppose une application raisonnée de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP).

Cela signifie dans un premier temps de différencier les actes relevant de la compétence infirmière de ceux pris en charge par l’Assurance Maladie.

Il convient ensuite de savoir appliquer la bonne cotation au regard des indications qui justifient l’acte.

Au final, il est recherché une posture réflexive du professionnel qui saura, par le regard critique posé sur la demande de soins, assurer des prestations de qualité, dans les conditions de sécurité qui lui sont exigibles.

Objectifs généraux

  • Identifier les axes de formation complémentaire nécessaire à l’amélioration de sa pratique
  • S’engager dans une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles à partir d’un réflexion portée sur la cotation des actes réalisés

Formation en crédit d’impôt (financement personnel)

 

mai 2, 2020